{pyrosome, subst. masc. du Grec Pyros (« Feu ») et Soma (« Corps »), classe de Mollusques des mers chaudes, vivant en colonie, dont le corps émet une lumière vive. Les pyrosomes appartiennent au plancton, tirant leur nom de leur brillant.}
Dans les océans des centres villes, il faut plonger dans les profondeurs de la nuit, pour découvrir un monde peuplé de créatures luminescentes.
Au cœur de leur abysse urbain, des espèces nocturnes peuvent émettre des rayonnements photogènes. Elles surprennent alors l’obscurité ambiante par l’intensité de leurs couleurs, de leur transparence ou de leur camouflage.
Douées de bioluminescences sensibles et réactives aux ondes des électro-sons, elles se métamorphosent au gré des courants et des vibrations acoustiques.
En bans serrés ou en compte goutte, la société des « Pyrosomia » s’extasie.
Célébrant ainsi les fonds nocturnes des centres villes.
Le K de Christopher. Un K comme un tatouage sur un visage. Celui de Christopher. Christopher est devant moi, nous dansons dans cette cave au projecteur. Frappée par la beauté des projections sur son visage, je sors l’appareil. Vite. Saisir cette lettre avant qu’il ne tourne la tête. Juste son
Première série « d’un léger souffle ». Ne connaissant pas les personnes photographiées, et en hommage à l’ami, initiateur du projet, j’ai prénommé le jeune homme Peter et la jeune fille Berthe. Peter & Berthe à Gattaca, Paris, avril 2012
Tout a commencé par un morceau de tissu. Il y a plus d’un an et demi. Le mouvement d’une pièce d’étamine accrochée au plafond d’un dancefloor parisien attire l’oeil sensible d’un ami. Il me prend le bras et du doigt me montre ce morceau de tissu. L’endroit (une étroite cave